mardi 27 novembre 2018
TOUTE UNE SURPRISE
TOUTE UNE SURPRISE...Ma classe de première année a 93 filles. OUI! Vous avez bien lu, 93. Pendant plusieurs années, ma classe se situait autour de 70 élèves. Vraiment, c'est beaucoup mais on ne peut rien n'y faire. Par contre, vaut mieux 93 enfants en classe que 93 dans la rue. Être millionaire, je ferais agrandir l'école pour avoir deux classes par niveau. En Afrique, avoir une quarantaine d'élèves par classe, c'est le bonheur.
Le travail est commencé. Jeudi matin, j'ai travaillé l'expression orale. Ici, le français n'est pas toujours la langue maternelle et on doit les pratiquer à bien parler. Puis après, j'ai fait de la calligraphie. Dans l'après-midi, j'ai fini de laver ma bibliothèque. J'ai aussi rencontré les enseignantes de la troisième année pour former des sous-groupes pour l'aide à la lecture,
Pour vous faire une idée de ma vie africaine, voici l'horaire d'une journée normale.
8h sous-groupe de lecture
8h30 sous-groupe de lecture
9h sous-groupe de lecture
9h30 sous-groupe de lecture
10h bibliothèque
10h45 travail en classe
12h dîner
12h50 travail en classe
15h fin des cours, collation et petite douche
17h cours de chant ou chorale
18h15 prière ou cours de musique
19h15 repas
20h à 21 h cours de musique 3 fois semaine
21h c'est l'heure encore d'une petite douche et de la lecture.
Le mercredi, l'horaire change car je vais dans la paroisse de Saga, donner des cours d'arts plastiques de 17h30 à 19h puis après je vais à la messe.
IMPOSSIBLE DE S'ENNUYER
vendredi 23 novembre 2018
HISTOIRE DE DOUANE
Avec mes 5 valises, mes deux sacs à dos, je débarque de l'avion avec le sourire.À chaque fois, la chaleur me frappe mais je sais que dans quelques jours, mon corps va s'habituer. Je marche vers l'infirmière pour la vérification de mon carnet de vaccinations. Tout est correct. Alors je remplis ma fiche pour la donner au douanier. Il me salue, regarde très peu mon passeport et me souhaite un bon séjour. Je me dirige vers le carrousel de bagages et je me choisis un porteur pour m'aider avec mes 145 kilos de marchandises. Il a un beau sourire. Il doit penser que je déménage au Niger. On récupère les bagages facilement et nous partons pour le scanner avec notre énorme chariot. Et c'est là que l'aventure commence.
Le passage de mes valises dans le scanner révèle que j'ai peut-être des objets illégaux. Je dois ouvrir toutes mes valises. Avec le porteur et un des douaniers, je me dirige vers le bureau d'inspection. Je suis un peu inquiète car il y a une personne qui m'attend dehors et je n'ai pas de cellulaire pour le contacter. Je prévois que l'inspection pourrait être longue avec ma montagne de bagages. J'explique ma situation au porteur. Il m'offre d'utiliser son cellulaire pour mon appel. Je contacte mon ami. Enfin, je suis un peu rassurée mais il reste les douaniers à rencontrer. Je crains qu'il saisisse mon matériel scolaire. À mon arrivée dans le bureau, on me demande de me présenter et d'expliquer le travail que je viens faire à Niamey. À ma grande surprise, le chef douanier est un ancien élève de l'école où je travaille. On fait la conversation comme de vieux amis. On parle des religieuses qui sont parties au Canada, des enseignantes qui sont à la retraite. Il fait ouvrir les valises mais ne les fouille pas. Alors, il m'explique quel papier je dois avoir pour ne plus être embêtée par les douaniers quand j'arrive avec du matériel scolaire. Le problème était surtout mes 100 aiguises en métal avec des lames. On se donne la main et me voici libre avec tous mes bagages.
À la sortie de l'aéroport, une petite surprise m'attendait. La personne que j'avais choisie comme porteur était une connaissance de mon ami qui venait me chercher. On a bien ri de mes aventures. Dans le camion, je me suis dit: VRAIMENT, LA VIE EST BONNE POUR MOI.
samedi 17 novembre 2018
Un septième départ pour le Niger
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