vendredi 25 janvier 2019

LA MUSIQUE

Une journée de pratique en vue d'une messe

L'enseignant avec quelques élèves et le curé de la paroisse

Les collégiens
Depuis plusieurs années, j'organise des cours de musique. Au début, j'ai commencé par former une personne qui avait déjà une bonne base pour faire l'enseignement de la flûte. Maintenant, pour la paroisse de Saga, il est l'enseignant officiel. Il travaille 10 mois par année. Sa rémunération est fournie par des projets de Secours Tiers Monde. Quand tous les enfants sont là, ils sont 23. Ils ont deux cours pas semaine. Le groupe fonctionne depuis 4 ans. Le groupe de base était 11 enfants. Maintenant, cela a doublé.

Nous nous préparons à partir un nouveau groupe dans un orphelinat. Le groupe de base sera probablement de 12 enfants. Nous avons amassé les flûtes au Québec. Les dames de ma chorale paroissiale  au Québec ont fait de belles enveloppes pour les flûtes et des sacs de toile pour le transport de la flûte et du cahier. C'est le même enseignant qui sera rémunéré pour ce projet.

J'ai aussi un groupe de collégiens qui vivent dans un internat qui suivent des cours avec moi. À chaque séjour de trois mois que je fais à Niamey, ils ont 2 cours de chant par semaine et deux cours de flûtes. Ils ont entre 15 et 20 ans. Ils sont tous très intéressés par la musique. Tout l'équipement a été fourni par des dons.

C'était un petit résumé de mon travail musical en Afrique.

PS  En Afrique, les cours se donnent à l'extérieur pour la plupart du temps.


lundi 7 janvier 2019

LES BONHEURS ET LES TRISTESSES DE L' AFRIQUE








 LES BONHEURS

1. Manger des pastèques qui ont mûries au soleil et non dans un entrepôt.
2 Ne jamais se poser de question sur l'habillement, il fait toujours beau.
3.Le coca-cola est meilleur au Niger qu'au Québec.
4.Ne pas prendre d'auto pour aller travailler.
5. Avoir de bons voisins serviables.
6. Avoir des amis de plusieurs nationalités.
7. Prendre une bière en discutant de l'avenir du monde.

LES TRISTESSES

1. Être loin de sa famille.
2. Ne pas user les vêtements de la saison d'hiver.
3. Ne pas manger de poutine.
4. Ne pas avoir d'eau chaude courante.
5. Ne pas réussir à connaître tous les noms de mes élèves.
6. Ne pas réussir à garder ma chambre propre plus de 24 heures. Il y a toujours de la poussière.
7. Ne pas parler la langue traditionnelle du pays.

Ces deux listes ont pour but de vous faire sourire car la vie est toujours bonne si on prend le temps de respirer.

samedi 5 janvier 2019

VOEUX PERPÉTUELS


Les voeux perpétuels de deux soeurs de la congrégation Notre-Dame des Apôtres


Pour la première fois, j'ai eu l'occasion d'assister à cette cérémonie, le samedi soir. Puis, le lendemain, il y a eu une messe d'actions de grâces pour elles dans la paroisse où je travaille.

La première cérémonie ressemble beaucoup à un mariage. Il est vrai de dire que les voeux perpétuels sont le mariage officiel avec Dieu. Elles font leurs promesses de pauvreté, d'obéissance et de chasteté devant l'évêque et la soeur général de la communauté. Elles reçoivent l'anneau qu'elles passent à leur doigt comme font les mariés. La messe a duré presque trois heures. Il y a eu beaucoup de protocoles, de chants et de remerciements pendant cette célébration.

Puis après c'est le repas à la communauté avec les invités. On installe une table d'honneur avec les deux soeurs , leurs parents et les responsables de la communauté. On boit du vin ou de la bière. Vraiment, cela ressemblait à un mariage. On prend beaucoup de photos.

Le lendemain, c'est la messe d'actions de grâces. Les enfants ont dansé pendant la présentation des offrandes.


La chorale a interprété les chants choisis par les soeurs fêtées. Il y a eu encore des remerciements mais la messe a été  moins longue. Elle a duré seulement deux heures. Ils prennent encore beaucoup de photos. Comme une des religieuses vient de cette paroisse, tout le monde était très content que la cérémonie soit à l'église paroissiale.

Après la célébration, il y a eu une petite fête. C'est le conseil paroissial qui a organisé l'activité. Nous avons mangé des sandwiches, des arachides et des bananes. Nous avons bu de la liqueur ou de la bière.

Dans l'après-midi, la famille des religieuses fêtées ont cuisiné un repas que le curé a livré à la communauté religieuse pour qu'il puisse fêter en toute intimité à la résidence des religieuses.

Conclusion: les africaines aiment la fête.