samedi 23 novembre 2019
samedi 16 novembre 2019
MON HUITIÈME DÉPART EN AFRIQUE
Dimanche, je quitte le Québec pour aller aider une enseignante africaine en première année. Nous aurons environ 90 élèves. À deux, on fera notre possible pour que l'apprentissage de la lecture et des mathématiques soit de bonne qualité. Je vais aussi ouvrir la bibliothèque scolaire. Pendant mes soirées, je vais continuer à donner mes cours de musique et de chant aux pensionnaires du collège voisin. Puis quand la fin de semaine arrive, je vais m'attaquer à la correction des cahiers de français. Je m'occupe aussi à faire le ménage et la réparation des livres de la bibliothèque municipale qui est dans le container. Le temps passe vite car le travail ne manque pas.
Faire de l'aide au développement, c'est le don de soi et surtout de ses talents. Cette année, j'ai un nouveau projet. À mon arrivée, avec le curé de la paroisse, nous allons partir l'alphabétisation auprès des jeunes adultes. J'ai réussi à trouver du matériel pédagogique bâti spécialement pour cette clientèle.
Je vous souhaite une belle hiver. Pas trop froid, pas trop de neige. Je reviens le 4 février pour finir l'hiver avec vous tous.
Faire de l'aide au développement, c'est le don de soi et surtout de ses talents. Cette année, j'ai un nouveau projet. À mon arrivée, avec le curé de la paroisse, nous allons partir l'alphabétisation auprès des jeunes adultes. J'ai réussi à trouver du matériel pédagogique bâti spécialement pour cette clientèle.
Je vous souhaite une belle hiver. Pas trop froid, pas trop de neige. Je reviens le 4 février pour finir l'hiver avec vous tous.
vendredi 25 janvier 2019
LA MUSIQUE
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Une journée de pratique en vue d'une messe |
L'enseignant avec quelques élèves et le curé de la paroisse |
Les collégiens |
Nous nous préparons à partir un nouveau groupe dans un orphelinat. Le groupe de base sera probablement de 12 enfants. Nous avons amassé les flûtes au Québec. Les dames de ma chorale paroissiale au Québec ont fait de belles enveloppes pour les flûtes et des sacs de toile pour le transport de la flûte et du cahier. C'est le même enseignant qui sera rémunéré pour ce projet.
J'ai aussi un groupe de collégiens qui vivent dans un internat qui suivent des cours avec moi. À chaque séjour de trois mois que je fais à Niamey, ils ont 2 cours de chant par semaine et deux cours de flûtes. Ils ont entre 15 et 20 ans. Ils sont tous très intéressés par la musique. Tout l'équipement a été fourni par des dons.
C'était un petit résumé de mon travail musical en Afrique.
PS En Afrique, les cours se donnent à l'extérieur pour la plupart du temps.
lundi 7 janvier 2019
LES BONHEURS ET LES TRISTESSES DE L' AFRIQUE
LES BONHEURS
1. Manger des pastèques qui ont mûries au soleil et non dans un entrepôt.
2 Ne jamais se poser de question sur l'habillement, il fait toujours beau.
3.Le coca-cola est meilleur au Niger qu'au Québec.
4.Ne pas prendre d'auto pour aller travailler.
5. Avoir de bons voisins serviables.
6. Avoir des amis de plusieurs nationalités.
7. Prendre une bière en discutant de l'avenir du monde.
LES TRISTESSES
1. Être loin de sa famille.
2. Ne pas user les vêtements de la saison d'hiver.
3. Ne pas manger de poutine.
4. Ne pas avoir d'eau chaude courante.
5. Ne pas réussir à connaître tous les noms de mes élèves.
6. Ne pas réussir à garder ma chambre propre plus de 24 heures. Il y a toujours de la poussière.
7. Ne pas parler la langue traditionnelle du pays.
Ces deux listes ont pour but de vous faire sourire car la vie est toujours bonne si on prend le temps de respirer.
samedi 5 janvier 2019
VOEUX PERPÉTUELS
Les voeux perpétuels de deux soeurs de la congrégation Notre-Dame des Apôtres
Pour la première fois, j'ai eu l'occasion d'assister à cette cérémonie, le samedi soir. Puis, le lendemain, il y a eu une messe d'actions de grâces pour elles dans la paroisse où je travaille.
La première cérémonie ressemble beaucoup à un mariage. Il est vrai de dire que les voeux perpétuels sont le mariage officiel avec Dieu. Elles font leurs promesses de pauvreté, d'obéissance et de chasteté devant l'évêque et la soeur général de la communauté. Elles reçoivent l'anneau qu'elles passent à leur doigt comme font les mariés. La messe a duré presque trois heures. Il y a eu beaucoup de protocoles, de chants et de remerciements pendant cette célébration.
Puis après c'est le repas à la communauté avec les invités. On installe une table d'honneur avec les deux soeurs , leurs parents et les responsables de la communauté. On boit du vin ou de la bière. Vraiment, cela ressemblait à un mariage. On prend beaucoup de photos.
Le lendemain, c'est la messe d'actions de grâces. Les enfants ont dansé pendant la présentation des offrandes.
La chorale a interprété les chants choisis par les soeurs fêtées. Il y a eu encore des remerciements mais la messe a été moins longue. Elle a duré seulement deux heures. Ils prennent encore beaucoup de photos. Comme une des religieuses vient de cette paroisse, tout le monde était très content que la cérémonie soit à l'église paroissiale.
Après la célébration, il y a eu une petite fête. C'est le conseil paroissial qui a organisé l'activité. Nous avons mangé des sandwiches, des arachides et des bananes. Nous avons bu de la liqueur ou de la bière.
Dans l'après-midi, la famille des religieuses fêtées ont cuisiné un repas que le curé a livré à la communauté religieuse pour qu'il puisse fêter en toute intimité à la résidence des religieuses.
Conclusion: les africaines aiment la fête.
lundi 31 décembre 2018
LES FEMMES ET LA MATERNITÉ
J'ai des amies africaines qui sont enceintes. Alors, j'ai décidé de m'informer sur leurs habitudes ou leurs coutumes face à la maternité. J'ai consulté une amie infirmière et mère de deux enfants.
Chez les femmes musulmanes, au dernier mois de grossesse, elles quittent leur logis pour aller chez leur mère. En ville, elle accouche à l'hôpital et après elle reste deux mois encore pour reprendre leurs forces. C'est aussi un moyen très efficace pour espacer les naissances. En brousse, les femmes accouchent très souvent à la maison même si de plus en plus il y a des dispensaires.
Le coût d'un accouchement à l'hôpital est de 12.00$. Pour une césarienne, le coût est plus élevé à cause des médicaments. Ici aussi, elles aiment savoir le sexe de l'enfant avant sa venue au monde. Plusieurs passent des écographies.
Les papas n'assistent pas l'accouchement. C'est tabou. Un homme ne peut être présent car il n'accepte pas de partager la nudité de sa femme avec des infirmières et le médecin.
Chez les catholiques, les femmes restent à la maison avec leur famille. Elles accouchent à l'hôpital et reviennent avec le bébé à la maison. La vie continue normalement. Au huitième jour, on sort l'enfant de la maison pour l'amener à l'église pour le faire bénir. Ce n'est pas un baptême. Le nom de cette coutume est ¨ l'entrée en église ¨. À ce moment-là, on lui donne un nom. Le baptême se fait plus tard.
Au Niger, c'est un problème si tu ne peux pas avoir d'enfant. L'adoption n'est pas une solution pour le couple. Les femmes ne se sentent pas capables d'aimer un enfant qui n'est pas de leur sang. Si une femme sans enfant tombe veuve à deux reprises, on la considère comme une sorcière. Elle va être rejeter de sa communauté. Si c'est l'homme qui ne peut pas, c'est la catastrophe. Sa vie est anéantie. Il n'est pas un vrai homme.
Il y a beaucoup de jeunes filles (15 ans et plus) qui ont des enfants. Elles sont souvent illettrées. Elles cherchent un homme pour les faire vivre. C'est triste de voir ce phénomène qui persiste en 2018. La scolarisation est une des moyens qui pourrait arrêter cette situation. Présentement, les statistiques disent qu'à la capitale du Niger, il y a seulement la moitié des jeunes femmes de moins de 14 ans qui sont scolarisées.
Difficile de croire que cela est réel. En brousse, la situation n'est pas mieux. Les organismes internationaux se battent depuis des décennies pour scolariser les populations et empêcher les mariages organisés pour les jeunes filles de 12 à 16 ans.
En Afrique, être une femme libre de sa pensée et de son corps est un combat de chaque jour.
Chez les femmes musulmanes, au dernier mois de grossesse, elles quittent leur logis pour aller chez leur mère. En ville, elle accouche à l'hôpital et après elle reste deux mois encore pour reprendre leurs forces. C'est aussi un moyen très efficace pour espacer les naissances. En brousse, les femmes accouchent très souvent à la maison même si de plus en plus il y a des dispensaires.
Le coût d'un accouchement à l'hôpital est de 12.00$. Pour une césarienne, le coût est plus élevé à cause des médicaments. Ici aussi, elles aiment savoir le sexe de l'enfant avant sa venue au monde. Plusieurs passent des écographies.
Les papas n'assistent pas l'accouchement. C'est tabou. Un homme ne peut être présent car il n'accepte pas de partager la nudité de sa femme avec des infirmières et le médecin.
Chez les catholiques, les femmes restent à la maison avec leur famille. Elles accouchent à l'hôpital et reviennent avec le bébé à la maison. La vie continue normalement. Au huitième jour, on sort l'enfant de la maison pour l'amener à l'église pour le faire bénir. Ce n'est pas un baptême. Le nom de cette coutume est ¨ l'entrée en église ¨. À ce moment-là, on lui donne un nom. Le baptême se fait plus tard.
Au Niger, c'est un problème si tu ne peux pas avoir d'enfant. L'adoption n'est pas une solution pour le couple. Les femmes ne se sentent pas capables d'aimer un enfant qui n'est pas de leur sang. Si une femme sans enfant tombe veuve à deux reprises, on la considère comme une sorcière. Elle va être rejeter de sa communauté. Si c'est l'homme qui ne peut pas, c'est la catastrophe. Sa vie est anéantie. Il n'est pas un vrai homme.
Il y a beaucoup de jeunes filles (15 ans et plus) qui ont des enfants. Elles sont souvent illettrées. Elles cherchent un homme pour les faire vivre. C'est triste de voir ce phénomène qui persiste en 2018. La scolarisation est une des moyens qui pourrait arrêter cette situation. Présentement, les statistiques disent qu'à la capitale du Niger, il y a seulement la moitié des jeunes femmes de moins de 14 ans qui sont scolarisées.
Difficile de croire que cela est réel. En brousse, la situation n'est pas mieux. Les organismes internationaux se battent depuis des décennies pour scolariser les populations et empêcher les mariages organisés pour les jeunes filles de 12 à 16 ans.
En Afrique, être une femme libre de sa pensée et de son corps est un combat de chaque jour.
lundi 17 décembre 2018
UN MARIAGE
J'ai eu le plaisir d'assister à un petit mariage chez mes voisins, les futurs séminaristes. Un ancien de l'internet avait demandé pour se marier à cet endroit. Les jeunes de l'internet étaient responsables du chant. Nous avons pratiqué le programme plusieurs heures. Il y avait aussi un piano, une flûte soprano et une alto plus deux tam-tams pour accompagner le chant.
La mariage a commencé vers 16h15. La cérémonie était comme celle au Québec. À la fin seulement, il y a eu un geste que nous ne faisons pas dans nos églises. La mariée a offert un vase de fleurs à la Vierge Marie. Les choristes l'ont accompagnée avec un chant à la vierge.
J'ai été invitée à la réception qui se passait au même endroit. On nous a servi une salade comme entrée. Puis après, il y avait les mets traditionnels( la pâte, la sauce aux piments forts, les fèves qui ressemblent aux fèves au lard mais qui n'ont pas le même goût). Le tout était accompagné avec du pain baguette.
Puis quelques temps après, ils ont amené un nouveau plat. De loin, je pensais que c'était un gâteau au chocolat un peu spécial. Mais c'était une grosse dinde. On a bien ri de moi. En plus, à l'intérieur de la dinde, on avait fait cuire du couscous. Je ne comprends pas comment les gens ont réussi à manger toute la dinde après avoir mangé le plat principal. Après, nous avons mangé le gâteau de mariage.
Il y avait de la musique. Les jeunes ont dansé et dansé. Au Niger, une fête sans danse n'est pas une fête. On a bu de la bière et on a rigolé. J'ai dansé un peu mais vraiment c'était affreux. Eux ils ont vraiment le sens du rythme. Ce fût une belle sortie.
Je vais ajouter des photos un peu plus tard. Petits problèmes techniques.
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