lundi 28 janvier 2013

CALENDRIER SCOLAIRE




Il n'y a pas vraiment de calendrier officiel. L'entrée se fait en octobre mais la date est variable selon la température. Le seul congé officiel est la journée de l'indépendance du Niger. Les autres congés sont décidés à la pièce. Cette année, nous avons fini très tôt l'école à Noël. L'an passé, ils avaient fini le 24 décembre. Aujourd'hui, nous avons congé mais l'annonce a été faite seulement lundi. En mars et en avril, le ministère décide de commencer les classes le soir plus tard. Il n'y a pas de date fixe pour commencer la nouvelle horaire. Cela va avec la température. Quand il fait trop chaud, l'école commence à 15 heures 30 plutôt que 15 heures.

Les formations pédagogiques sont faites sur temps de classe. Cela dure environ une heure et les enfants sont laissés à eux-mêmes dans la classe avec des travaux personnels à faire pendant que les enseignantes sont en réunion.

Pour les réunions d'école, on les fait sur le temps de récréation. Elle dure  environ 45 minutes et la récréation aussi. On les fait dehors dans la cour. La surveillance des enfants n'est pas un élément très important dans la vie de l'école.

Tous les examens sont faits en mai. Dès que les examens sont finis, plusieurs élèves arrêtent de venir à l'école. Cette dernière ferme ses portes entre le 1 et le 15 juin. Le tout est décidé quelques jours avant  la date de fermeture.

Ici, on vit un jour à la fois.

dimanche 20 janvier 2013

LE VOCABULAIRE FRANÇAIS AU NIGER





FOFO:  salutation et merci en même temps

BANCO: argile qui sert à faire des briques pour la construction des maisons

BROUSSE: quand quelqu'un dit qu'il va en brousse, cela veut dire qu'il va dans un village

CANARI: récipient en terre cuite très grand qui sert à garder l'eau fraîche. Dans chaque classe, il y a un canari. Sur le dessus, il y a un couvercle et des tasses pour boire.

CHÈCHE:  tissus qui sert à envelopper la tête des touaregs

CONCESSION: maison entourée d'une clôture de paille

PAGNE: une jupe porte-feuille avec un corsage

HARMATTAN: le vent qui soulève la poussière

INCH ALLAH: par la grâce de Dieu

MARABOUT: maître qu'on consulte pour toutes sortes d'affaires sociales et familiales

SE SOULAGER: aller à la toilette

CASSER: commencer quelque chose

samedi 19 janvier 2013

POUR LES AMATEURS DE CUISINE




                                INFORMATIONS                 CULINAIRES




La pâte de mil constitue le plat principal et quelques fois, le seul plat de la journée. On l'accompagne avec une sauce à l'oseille ou aux feuilles de baobab.


Le riz est aussi populaire mais il coûte plus cher. On aime beaucoup le mélanger avec des fèves rouges.


Le potiron est toujours utilisé pour le liant des sauces.


Pour les viandes, le mouton, le poulet, la pintade sont les favoris. Elles sont grillées ou en sauces.


Pour les habitants qui vivent sur le bord du fleuve, le poisson remplace la viande. On y pêche le capitaine. C'est un gros poisson qui peut peser jusque'à 40 kg. Il a une chair tendre avec peu d'arêtes.


On a aussi  du couscous de blé qui est toujours accompagné de légumes.


Ici, il n'y a pas de dessert tradionnel. On mange des fruits à la fin du repas.


Le soir, la collation la plus populaire, est un beignet de farine de blé trempé dans de la sauce rouge piquante. Plusieurs femmes en cuisinent sur le long des rues sur feu de bois.



N'oublions pas que toute cette gastronomie est mangée avec les mains, sans ustensile.

mardi 15 janvier 2013

MES NOUVEAUX VÊTEMENTS












Ma belle ensemble colorée a été confectionnée chez un tailleur de bonne réputation. Dans sa boutique, on voit des modèles déjà faits qu'on ne peut pas acheter. On peut aussi choisir dans les revues. Après, il prend tes mesures et souvent il te suggère de modifier certains éléments qui ne te conviennent pas à cause de ta forme corporelle. Sur la tête, c'est un foulard placé à l'africaine. La professeure qui m'a suggérée et accompagnée chez son tailleur, va me conduire chez la chapelière pour faire mouler mon foulard pour que le tout me tienne bien sur la tête. La finition des vêtements est très rudimentaire. La surfileuse n'est pas à la mode. Le tailleur que j'ai rencontré, coud de magnifiques tenues de soirée. J'ai vu des photos. J'ai choisi de demander l'adresse de son  tailleur à cette enseignante car elle est toujours très élégante. Elle a une panoplie de vêtements de tous les genres. De plus, elle a toujours des chaussures qui sont agencées à ses habits.  Elle porte des souliers à talons aiguille dans le sable.


Le pagne indigo est vraiment très populaire. Il est toujours accompagné d'un foulard.



Le pantalon est vraiment typique du Niger. Beaucoup de jeunes hommes  portent ce genre d'imprimé africain.


Le sac à mains vient du Burkina. Ici, on retrouve la même chose dans les marchés mais à un prix plus élevé.

dimanche 13 janvier 2013

LA TÉLÉVISION AU NIGER

on met en commun en cas de défectuosités


Objet de luxe, on la regarde en famille avec les enfants, les voisins et la famille élargie. C'est un  spectacle pour eux. Les programmes sont très surveillés. Le Niger est un pays musulman. Alors, nous ne voyons jamais  de scènes érotiques. Il y a trois stations: les nouvelles, le divertissement et une station communautaire. Cette dernière diffuse les naissances, les mariages, les funérailles, les réunions de comités, etc.. Chez les religieuses, quand la coupole est enlignée, nous pouvons avoir aussi un poste de France , un du Burkina et du Nigéria. On regarde très rarement la télévision à l'intérieur car il n'y a pas de places pour tout le monde.

samedi 12 janvier 2013

LES COMMERCES

jeune garçon qui vend du bois

vendeur d'épices et de grains

au premier plan, vendeur d'oranges en brouette
deuxième plan, vendeur de valises

vendeur de matelas, poussière gratuite

quincallerie

château d'eau


Ici, faire du commerce est l'activité la plus courante. Très souvent, les gens s'installent sur le bord de la rue. Ils n'ont pas besoin de licence pour travailler. Quand on constate qu'un stationnement n'est pas occupé, on installe un commerce pour la journée. Chez les religieuses, nous avons un rembourreur dans notre stationnement. Il laisse les vieux divans là mais ramène à sa maison tous les soirs, son moulin à coudre à pédales. La directrice l'agace quand elle sort faire les commissions et lui demande toujours quand elle va recevoir son 10%. Elle sait bien qu'elle ne l'aura jamais. Pourtant, il est là depuis 10 ans. On voit très souvent des brouettes de médicaments périmés. Quand on va au marché, il faut toujours vérifier les dates sur tous les emballages. Près de la maison, nous avons aussi un dépanneur. Il vend des jouets, de la nourriture, des téléphones, etc.. Le jeune propriétaire de 30 ans n'est pas scolarisé mais il parle trois langues parfaitement. C'est impressionnant car il ne sait pas écrire, seulement compter. En Afrique, il n'y a pas de prix affiché. il faut toujours demander. Si c'est une blanche, c'est toujours plus cher. Par contre, certaines choses ne valent pas la peine d'être négociées. Aujourd'hui, j'ai acheté 4 livres de tomates italiennes et j'ai payé 1.10$. Une africaine aurait payé .80 sous. L'essence a des prix variables. Pour les autos, il y a des pompes. Pour les motos, on achète l'essence du vendeur itinérant. Cela se vend en bidons ou en contenants de verre ( bouteilles  de vin). On doit négocier le prix et bien sentir l'essence pour être certain qu'elle n'a pas été coupé avec de l'eau. C'est cela le Niger.....

mercredi 9 janvier 2013

COMPRENDRE UNE JOURNÉE AFRICAINE





Le tout commence vers 5 heures 30 du matin. Chaque jour, les gens doivent aller chercher l'eau au puit ou l'acheter du vendeur qui sillonne les rues très tôt. Seulement 50 % des gens ont l'eau courante. Puis on chauffe l'eau sur le feu de bois pour le café et la toilette des enfants. Dès 7 heures, on se met en route pour l'école et le travail. Plusieurs font 2 à 4 kilomètres à pieds pour se rendre à destination. Sur le chemin, on prend le temps de saluer et de s'informer des autres. Alors, plusieurs arrivent en retard mais personne n'est pénalisé pour cela. Dès 10 heures, à l'école, c'est la récréation. Au marché, on s'assis pour prendre le thé à la même heure. Si tu arrives pour acheter, il se peut que tu doives attendre que le thé soit fini. Alors, tu prends le thé en attendant la suite. Puis dès que le soleil est chaud, c'est le dîner et la sieste jusqu'à 3 heures. Les gens se couchent devant leur commerce sur un grand banc. Le commerce ralentit. La vie reprend vers 15 heures. L'école,elle, finit à 17 heures 30. Avant que tous les enfants soient partis, il est 18 heures.Les salutations, les invitations, les renseignements à la porte de l'école durent longtemps. La vie sociale est très importante. Alors le marché se remplit de familles complètes à la recherche de bons produits frais pour le souper. Des moutons sont cuits sur place. On s'achète  une poule vivante avec plein de riz. On parle fort, on discute de prix.C'est très sérieux les achats alimentaires. Puis vers 19 heures30, le calme revient. Quelques commerces ferment car ils n'ont pas d'électricité. Vous pouvez constater que les journées sont longues. En Afrique, tout prend beaucoup de temps

dimanche 6 janvier 2013

LES LANGAGES DU PAYS

TOUAREG

une peul à cause des marques
Le français est la langue officielle d'enseignement du pays. Par contre, dans la rue, on parle le zarma dans la capitale. C'est surtout le peuple qui habite le long du fleuve Niger qui parle cette langue. Il y a une trentaine d'années, un professeur a fait un dictionnaire et un guide pour l'enseignement du français au zarma. Après une semaine de travail, je constate que c'est très difficile. Il faut toujours considérer la prononciation et l'intonation en même temps. La hauteur de la voix est très importante pour certaines phrases.

Dans le pays, on parle aussi le haoussa. Chez les touaregs, on parle le foulfouldi. Chez les peuls, on parle le tamashek. Puis il ne faut pas oublier qu'une certaine partie de la population parle arabe.

Dans ce pays de 15 millions d'habitants, toutes ces langues se croisent le matin au marché car Niamey est la capitale du commerce.

PARADE DE MONDE

secrétaire générale

secrétaire du primaire

secrétaire qui a froid

robe perlée




habit pour les grandes cérémonies


tenue de cérémonie

religieuse en civil

religieuse en civil


tenue de gala
La qualité des photos varient beaucoup. Certaines ont été prises à la sauvette. Vous avez un petit éventaire des tenues des africaines au Niger.

mercredi 2 janvier 2013

LE BURKINA





salle de spectacles




La maison générale des religieuses est dans la capitale, Ouga. C'est une ville plus propre que Niamey. Les rues sont larges avec de la signalisation. La température est clémente car il y a souvent du vent. Il est facile de circuler sans accompagnatrice. C'est un pays qui accueille souvent les immigrants du Mali. Il y a des grands boulevards à quatre voies. Pour le stationnement, il y a toujours un garçon qu'on doit payer 25 sous et il surveille ta voiture. Je suis allée dans la plus grande librairie du pays. J'ai acheté trois livres qui ont coûtés le même prix qu'au Québec. Alors j'ai compris pourquoi personne lit. Quand tu gagnes 400.00 par mois pour faire vivre une famille de 6 personnes, l'achat d'un livre est un luxe. On retrouve plusieurs édifices à étages. Il y a aussi plusieurs marchés extérieurs. Par contre, ici, les installations sont propres. La circulation entre les étalages est facile et personne ne quête d'argent. C'est une des plus belles villes de l'Afrique occidentale. Il y a plusieurs coopérants québécois qui travaillent dans les finances. J'ai vu une caisse populaire africaine.

mardi 1 janvier 2013

LES NÉCESSITEUX AU BURKINA

À droite, la communauté

À la maison générale, quelques fois par jour, la sonnette retentit. Une soeur va répondre et accorde la mendicité demandée s'il y a lieu. Voici une situation: une jeune accouchée avec son bébé naissant demande du riz. On lui en donne. Certaines demandes sont refusées quand on juge que cela est douteux. Quand ils reviennent trop souvent, on essaie de les envoyer dans des centres pour l'aide humanitaire. C'est difficile d'aider les bonnes personnes. On essaie aussi de les encourager à se trouver un emploi.

À la maison générale, il y a une école pour les jeunes filles adultes . Elles apprennent la couture, le tricot, la cuisine et la gestion de l'argent. Le but est qu'elles puissent plus tard se partir un petit commerce. Ce centre fonctionne depuis plusieurs années. À cette période , il y a souvent une québécoise qui vient aider au fonctionnement de ce projet.