château d'eau
Ici, faire du commerce est l'activité la plus courante. Très souvent, les gens s'installent sur le bord de la rue. Ils n'ont pas besoin de licence pour travailler. Quand on constate qu'un stationnement n'est pas occupé, on installe un commerce pour la journée. Chez les religieuses, nous avons un rembourreur dans notre stationnement. Il laisse les vieux divans là mais ramène à sa maison tous les soirs, son moulin à coudre à pédales. La directrice l'agace quand elle sort faire les commissions et lui demande toujours quand elle va recevoir son 10%. Elle sait bien qu'elle ne l'aura jamais. Pourtant, il est là depuis 10 ans. On voit très souvent des brouettes de médicaments périmés. Quand on va au marché, il faut toujours vérifier les dates sur tous les emballages. Près de la maison, nous avons aussi un dépanneur. Il vend des jouets, de la nourriture, des téléphones, etc.. Le jeune propriétaire de 30 ans n'est pas scolarisé mais il parle trois langues parfaitement. C'est impressionnant car il ne sait pas écrire, seulement compter. En Afrique, il n'y a pas de prix affiché. il faut toujours demander. Si c'est une blanche, c'est toujours plus cher. Par contre, certaines choses ne valent pas la peine d'être négociées. Aujourd'hui, j'ai acheté 4 livres de tomates italiennes et j'ai payé 1.10$. Une africaine aurait payé .80 sous. L'essence a des prix variables. Pour les autos, il y a des pompes. Pour les motos, on achète l'essence du vendeur itinérant. Cela se vend en bidons ou en contenants de verre ( bouteilles de vin). On doit négocier le prix et bien sentir l'essence pour être certain qu'elle n'a pas été coupé avec de l'eau. C'est cela le Niger..... |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire