J'ai des amies africaines qui sont enceintes. Alors, j'ai décidé de m'informer sur leurs habitudes ou leurs coutumes face à la maternité. J'ai consulté une amie infirmière et mère de deux enfants.
Chez les femmes musulmanes, au dernier mois de grossesse, elles quittent leur logis pour aller chez leur mère. En ville, elle accouche à l'hôpital et après elle reste deux mois encore pour reprendre leurs forces. C'est aussi un moyen très efficace pour espacer les naissances. En brousse, les femmes accouchent très souvent à la maison même si de plus en plus il y a des dispensaires.
Le coût d'un accouchement à l'hôpital est de 12.00$. Pour une césarienne, le coût est plus élevé à cause des médicaments. Ici aussi, elles aiment savoir le sexe de l'enfant avant sa venue au monde. Plusieurs passent des écographies.
Les papas n'assistent pas l'accouchement. C'est tabou. Un homme ne peut être présent car il n'accepte pas de partager la nudité de sa femme avec des infirmières et le médecin.
Chez les catholiques, les femmes restent à la maison avec leur famille. Elles accouchent à l'hôpital et reviennent avec le bébé à la maison. La vie continue normalement. Au huitième jour, on sort l'enfant de la maison pour l'amener à l'église pour le faire bénir. Ce n'est pas un baptême. Le nom de cette coutume est ¨ l'entrée en église ¨. À ce moment-là, on lui donne un nom. Le baptême se fait plus tard.
Au Niger, c'est un problème si tu ne peux pas avoir d'enfant. L'adoption n'est pas une solution pour le couple. Les femmes ne se sentent pas capables d'aimer un enfant qui n'est pas de leur sang. Si une femme sans enfant tombe veuve à deux reprises, on la considère comme une sorcière. Elle va être rejeter de sa communauté. Si c'est l'homme qui ne peut pas, c'est la catastrophe. Sa vie est anéantie. Il n'est pas un vrai homme.
Il y a beaucoup de jeunes filles (15 ans et plus) qui ont des enfants. Elles sont souvent illettrées. Elles cherchent un homme pour les faire vivre. C'est triste de voir ce phénomène qui persiste en 2018. La scolarisation est une des moyens qui pourrait arrêter cette situation. Présentement, les statistiques disent qu'à la capitale du Niger, il y a seulement la moitié des jeunes femmes de moins de 14 ans qui sont scolarisées.
Difficile de croire que cela est réel. En brousse, la situation n'est pas mieux. Les organismes internationaux se battent depuis des décennies pour scolariser les populations et empêcher les mariages organisés pour les jeunes filles de 12 à 16 ans.
En Afrique, être une femme libre de sa pensée et de son corps est un combat de chaque jour.
lundi 31 décembre 2018
lundi 17 décembre 2018
UN MARIAGE
J'ai eu le plaisir d'assister à un petit mariage chez mes voisins, les futurs séminaristes. Un ancien de l'internet avait demandé pour se marier à cet endroit. Les jeunes de l'internet étaient responsables du chant. Nous avons pratiqué le programme plusieurs heures. Il y avait aussi un piano, une flûte soprano et une alto plus deux tam-tams pour accompagner le chant.
La mariage a commencé vers 16h15. La cérémonie était comme celle au Québec. À la fin seulement, il y a eu un geste que nous ne faisons pas dans nos églises. La mariée a offert un vase de fleurs à la Vierge Marie. Les choristes l'ont accompagnée avec un chant à la vierge.
J'ai été invitée à la réception qui se passait au même endroit. On nous a servi une salade comme entrée. Puis après, il y avait les mets traditionnels( la pâte, la sauce aux piments forts, les fèves qui ressemblent aux fèves au lard mais qui n'ont pas le même goût). Le tout était accompagné avec du pain baguette.
Puis quelques temps après, ils ont amené un nouveau plat. De loin, je pensais que c'était un gâteau au chocolat un peu spécial. Mais c'était une grosse dinde. On a bien ri de moi. En plus, à l'intérieur de la dinde, on avait fait cuire du couscous. Je ne comprends pas comment les gens ont réussi à manger toute la dinde après avoir mangé le plat principal. Après, nous avons mangé le gâteau de mariage.
Il y avait de la musique. Les jeunes ont dansé et dansé. Au Niger, une fête sans danse n'est pas une fête. On a bu de la bière et on a rigolé. J'ai dansé un peu mais vraiment c'était affreux. Eux ils ont vraiment le sens du rythme. Ce fût une belle sortie.
Je vais ajouter des photos un peu plus tard. Petits problèmes techniques.
jeudi 13 décembre 2018
89 GARÇONS DANS UNE CLASSE DE PREMIÈRE ANNÉE
Vendredi passé, j'ai été invitée à aller travailler dans une nouvelle école ¨école Mission Garçons¨ dans une classe de première année garçons seulement. L'école compte environ 1000 élèves garçons de première à sixième année. L'enseignant qui m'a invité, a déjà travaillé à l'école où je suis présentement.
Le directeur est venu me chercher en voiture car je ne circule plus en moto. La sécurité n'est pas à son meilleur. En classe, j'ai travaillé avec l'enseignant, la chronologie des évènements dans une journée. Nous avons aussi fait des termes manquants. Après je suis allée faire une courte visite dans la classe de troisième année. J'ai travaillé à l'orale le son V.
À la récréation, j'ai été surprise par le certain calme qu'il y avait dans la cour. Un peu comme chez nous, les plus jeunes restent dans leur secteur pour éviter les complications avec les plus grands.
Dans cette classe, chaque enfant a un cahier de communications pour les parents. C'est beaucoup de gestion pour l'enseignant avec 89 garçons mais le parent ne peut pas dire au bulletin qu'il manque d'informations sur la vie scolaire de son enfant.
J'ai vraiment eu un bel accueil par l'ensemble de l'équipe. Ces expériences me font réaliser que la vie d'enseignant au Québec n'est pas plus facile. Elle est tout simplement différente. Mais qu'on soit au Québec ou au Niger, les enseignants travaillent beaucoup en dehors des heures scolaires.
ÊTRE ENSEIGNANT, C'EST PLUS QU'UN MÉTIER, C'EST UNE VOCATION
mardi 4 décembre 2018
CE QUE JE MANGE
Souvent, quand je parle de mes expériences au Niger, on me demande ce que je mange pendant mon séjour. Alors, voici un texte sur ce sujet.
La première année au Niger, j'ai mangé presque seulement des tomates et des concombres pour le repas du midi. Le soir, je mangeais de la soupe que la directrice avait faite. Puis avec les années, j'ai commencé à me faire des petites omelettes. Je me suis achetée des conserves de thon. Maintenant, je mange aussi des bananes plantain, des beignets. J'aime bien le riz et le couscous mais je ne mange pas la sauce qui accompagne ces mets. Je continue toujours à manger mes tomates et mes concombres. Nous avons toujours des fruits sur la table. ( orange, pomme, pastèque, papaye, goyave, ananas, banane) Dimanche, elles ont fait un pâté chinois. Que c'était bon! Comme certaines personnes en ont mangé peu, il en restait pour mes trois prochains repas. Je me fais aussi de la soupe québéçoise. Je prends un enveloppe de soupe Lipton. J'ajoute des tomates, des oignons, une patate et du chou. C'est très bon.
Quand je suis en Afrique, je me force à boire beaucoup d'eau. Puis quand c'est la fête, je bois de la bière.
À chaque année, je perds un peu de poids mais cela n'est pas grave. Au retour, après quelques poutines, du McDo, de la pizza, des cretons, tout redevient normal.
Bonne appétit!
La première année au Niger, j'ai mangé presque seulement des tomates et des concombres pour le repas du midi. Le soir, je mangeais de la soupe que la directrice avait faite. Puis avec les années, j'ai commencé à me faire des petites omelettes. Je me suis achetée des conserves de thon. Maintenant, je mange aussi des bananes plantain, des beignets. J'aime bien le riz et le couscous mais je ne mange pas la sauce qui accompagne ces mets. Je continue toujours à manger mes tomates et mes concombres. Nous avons toujours des fruits sur la table. ( orange, pomme, pastèque, papaye, goyave, ananas, banane) Dimanche, elles ont fait un pâté chinois. Que c'était bon! Comme certaines personnes en ont mangé peu, il en restait pour mes trois prochains repas. Je me fais aussi de la soupe québéçoise. Je prends un enveloppe de soupe Lipton. J'ajoute des tomates, des oignons, une patate et du chou. C'est très bon.
Quand je suis en Afrique, je me force à boire beaucoup d'eau. Puis quand c'est la fête, je bois de la bière.
À chaque année, je perds un peu de poids mais cela n'est pas grave. Au retour, après quelques poutines, du McDo, de la pizza, des cretons, tout redevient normal.
Bonne appétit!
mardi 27 novembre 2018
TOUTE UNE SURPRISE
TOUTE UNE SURPRISE...Ma classe de première année a 93 filles. OUI! Vous avez bien lu, 93. Pendant plusieurs années, ma classe se situait autour de 70 élèves. Vraiment, c'est beaucoup mais on ne peut rien n'y faire. Par contre, vaut mieux 93 enfants en classe que 93 dans la rue. Être millionaire, je ferais agrandir l'école pour avoir deux classes par niveau. En Afrique, avoir une quarantaine d'élèves par classe, c'est le bonheur.
Le travail est commencé. Jeudi matin, j'ai travaillé l'expression orale. Ici, le français n'est pas toujours la langue maternelle et on doit les pratiquer à bien parler. Puis après, j'ai fait de la calligraphie. Dans l'après-midi, j'ai fini de laver ma bibliothèque. J'ai aussi rencontré les enseignantes de la troisième année pour former des sous-groupes pour l'aide à la lecture,
Pour vous faire une idée de ma vie africaine, voici l'horaire d'une journée normale.
8h sous-groupe de lecture
8h30 sous-groupe de lecture
9h sous-groupe de lecture
9h30 sous-groupe de lecture
10h bibliothèque
10h45 travail en classe
12h dîner
12h50 travail en classe
15h fin des cours, collation et petite douche
17h cours de chant ou chorale
18h15 prière ou cours de musique
19h15 repas
20h à 21 h cours de musique 3 fois semaine
21h c'est l'heure encore d'une petite douche et de la lecture.
Le mercredi, l'horaire change car je vais dans la paroisse de Saga, donner des cours d'arts plastiques de 17h30 à 19h puis après je vais à la messe.
IMPOSSIBLE DE S'ENNUYER
vendredi 23 novembre 2018
HISTOIRE DE DOUANE
Avec mes 5 valises, mes deux sacs à dos, je débarque de l'avion avec le sourire.À chaque fois, la chaleur me frappe mais je sais que dans quelques jours, mon corps va s'habituer. Je marche vers l'infirmière pour la vérification de mon carnet de vaccinations. Tout est correct. Alors je remplis ma fiche pour la donner au douanier. Il me salue, regarde très peu mon passeport et me souhaite un bon séjour. Je me dirige vers le carrousel de bagages et je me choisis un porteur pour m'aider avec mes 145 kilos de marchandises. Il a un beau sourire. Il doit penser que je déménage au Niger. On récupère les bagages facilement et nous partons pour le scanner avec notre énorme chariot. Et c'est là que l'aventure commence.
Le passage de mes valises dans le scanner révèle que j'ai peut-être des objets illégaux. Je dois ouvrir toutes mes valises. Avec le porteur et un des douaniers, je me dirige vers le bureau d'inspection. Je suis un peu inquiète car il y a une personne qui m'attend dehors et je n'ai pas de cellulaire pour le contacter. Je prévois que l'inspection pourrait être longue avec ma montagne de bagages. J'explique ma situation au porteur. Il m'offre d'utiliser son cellulaire pour mon appel. Je contacte mon ami. Enfin, je suis un peu rassurée mais il reste les douaniers à rencontrer. Je crains qu'il saisisse mon matériel scolaire. À mon arrivée dans le bureau, on me demande de me présenter et d'expliquer le travail que je viens faire à Niamey. À ma grande surprise, le chef douanier est un ancien élève de l'école où je travaille. On fait la conversation comme de vieux amis. On parle des religieuses qui sont parties au Canada, des enseignantes qui sont à la retraite. Il fait ouvrir les valises mais ne les fouille pas. Alors, il m'explique quel papier je dois avoir pour ne plus être embêtée par les douaniers quand j'arrive avec du matériel scolaire. Le problème était surtout mes 100 aiguises en métal avec des lames. On se donne la main et me voici libre avec tous mes bagages.
À la sortie de l'aéroport, une petite surprise m'attendait. La personne que j'avais choisie comme porteur était une connaissance de mon ami qui venait me chercher. On a bien ri de mes aventures. Dans le camion, je me suis dit: VRAIMENT, LA VIE EST BONNE POUR MOI.
samedi 17 novembre 2018
Un septième départ pour le Niger
mardi 8 mai 2018
Un nouveau projet: une bibliothèque en brousse africaine
le terrain de l'école |
L'école de NGoula |
Récemment, je suis allée visiter NGoula, un village de 5000 habitants, situé en pleine brousse, à environ 125 km de Niamey. J'y ai vu une belle école. On y retrouve aussi un internat pour que les enfants trop éloignés de l'école puissent avoir accès aussi à la scolarisation.
Les enseignants et les enseignantes qui y travaillent sont passionnés par leur métier, mais le manque de livres pour leurs classes les empêchent de faire progresser leurs élèves. Et ça va plus loin que l'école...Pour tout le village, cet accès au savoir est la clef pour assurer un développement durable dans la région. En Afrique comme au Québec, la lecture crée le savoir, mais aussi la curiosité, l'ingéniosité et l'imagination. La construction d'une bibliothèque municipale à NGoula constituerait une grande motivation à se dépasser, autant pour les élèves et les enseignants, mais aussi pour toute la communauté. Mais un tel projet implique un investissement: un bâtiment de taille modeste pouvant accueillir une bibliothèque municipale coûterait environ 8000$ canadiens. En plus, j'ai déjà les livres.
Devant ce besoin bien réel, j'ai fait une demande à l'organisme Secours Tiers Monde afin d'obtenir une subvention pour ce projet. Ces généreux donateurs m'ont offert une subvention de 4,500$. Pour entreprendre la construction, il ne reste qu'à dénicher 3500$. Ceux qui veulent contribuer, même modestement, recevront un reçu de charité. Chaque 20$, 30$ ou plus que vous contribuez, ce sont des tablettes qui s'ajoutent, c'est un toit qui se pose, ce sont des murs qui s'élèvent. Et c'est la lecture qui s'installe dans la vie de toute une communauté.
mercredi 14 mars 2018
UN NOUVEAU PROJET NGOULA
L'ÉCOLE |
LE DORTOIR DES FILLES |
POSSIBILITÉ DE BÂTIR DANS CE SECTEUR |
VISITE D'UNE CLASSE AVEC LE PREMIER ENSEIGNANT À L'OUVERTURE DE CETTE ÉCOLE |
INTÉRIEUR DES DORTOIRS |
UNE ENSEIGNANTE AVEC L'ÉTUDIANT QUI M'A FAIT DÉCOUVRIR CETTE ÉCOLE.
|
Mon nouveau
projet.
Après avoir été souvent impliquée dans l’installation de
bibliothèques scolaires dans les milieux d’enseignement où j’ai œuvrés, je me
prépare maintenant à construire une bibliothèque en Afrique. Au Niger, j’ai déjà une bibliothèque en
fonction à l’école Canada où je travaille trois mois par année. Présentement,
elle est ouverte seulement quand je suis
là. J’espère qu’un jour elle sera en
fonction pendant toute l’année scolaire. Ma deuxième bibliothèque est située dans un container à la paroisse de
Saga. Cette dernière est ouverte toute l’année. J’ai trouvé une
personne pour la faire fonctionner.
Maintenant, je vais vous
présenter mon nouveau projet.
En janvier, j’avais le
bonheur de visiter le village NGoula en brousse et de tomber en amour avec
cette communauté rurale qui se situe à 45 kilomètres de la voie goudronnée. L’
école comprend 300 élèves donc 110 sont en internat. Je leur avais déjà donné 75 caisses de livres
que j 'avais en surplus dans mes dons mais j’ai constaté que je devais vraiment m’impliquer
davantage pour l’utilisation de ces livres.
Alors, j’ai décidé de faire
un projet pour la construction d’un bâtiment qui servira de bibliothèque. Ce
sera un tout petit local, rien de luxueux avec deux fenêtres, des étagères et
une grande table dans le centre. Il va être situé sur le terrain de l’école.
Pendant l’année scolaire, l’école va faire la gestion. Pendant les vacances
scolaires qui sont de trois mois, des étudiants universitaires qui reviennent
au village vont prendre la relève. C’est
eux qui m’avaient demandé des livres pour leur ancienne école primaire. Comme
les colis étaient remplis de toutes sortes de
livres (adultes, ados, enfants, réflexions, bricolages, etc), la bibliothèque
va être une bibliothèque municipale et non seulement scolaire.
Le coût de la construction
est de 9,000.00$. Présentement, j’ai fait une démarche auprès du député de la
région où se situe l’école, pour qu’il paie le panneau solaire ( Il n’y a pas
d’électricité, tout fonctionne au solaire). Alors, si j'ai l'argent, le coût
reviendrait à 8,000.00$ pour la construction. Je prévois faire une demande à
Secours Tiers Monde pour ce projet. Mais comme le container, j’aimerais bien
avoir un peu d’aide du privé. Les donations doivent être versées à Secours
Tiers Monde pour avoir un reçu de charité.
Je crois sincèrement que ces
enfants ont droit à cette bibliothèque. Grâce à ces livres, une ouverture vers
le monde leur sera possible. Les adultes pourront aussi profiter de cette
bibliothèque.
Mon
expérience de la bibliothèque à Saga démontre bien que les enfants et les adultes ont le goût
d’apprendre. Dès l’ouverture de cette dernière, l’affluence a été grande et
cela continue à chaque semaine. En 2018, la société évolue à grande vitesse. Il
est urgent que ces communautés en
brousse puissent se développer. L’avenir
de l’Afrique est entre les mains des jeunes. 50% de la population africaine a
25 ans et moins.
Si
tout va bien, la construction devrait se faire cette année et va durer environ
1 mois. À mon prochain séjour en Afrique, je vais aller passer un mois dans ce
village pour l’installer de cette bibliothèque. En même temps, je prévois faire
un intensif de musique et d’art plastiques.
Voici
un résumé du projet NGoula..
mardi 23 janvier 2018
UNE EXPÉDITION À N'GOULA
jeudi 18 janvier 2018
La photo du chien
Ce chien est très calme. Même pendant sa sieste, les corbeaux volent à quelques centimètres de sa tête et il ne bouge pas. Il est vraiment fait pour vivre dans une école.
mercredi 17 janvier 2018
Mes animaux de compagnie
À mon arrivée en novembre,
j’ai eu l’agréable surprise de constater qu’il y avait des nouveaux amis.
À Niamey, il y a toujours les
petits lézards. Ils sont partout. À l’occasion, quand j’enseigne, ils viennent assister
à un cours. Ils ne restent pas longtemps et ne dérangent pas.
À l’école, nous avons un
chien depuis quelques années. Le gardien l’a trouvé un matin dans notre cour
d’école. Il avait à peine 6 semaines. Il a décidé de le garder. Il est libre
dans la cours.
À la maison, nous avons une
chatte qui a eu 3 ou 4 chatons. Ils sont sauvages. C’est difficile de les approcher.
Nous avons eu cette année, 2 poules et
un coq. Après deux couvées, nous sommes rendus à 17 ou 18 petits poussins. Ils se promènent
dans la cour de la maison. On peut presque les toucher.
Ce sont mes amis qui viennent
sur le pavé de ma porte.
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