jeudi 31 décembre 2015

LES JARDINS DE PÈRE INNOCENT

Jardiner au Niger n'est pas une activité facile. Le climat est très chaud. On doit choisir les bonnes périodes car il ne pleut pas beaucoup dans ce pays. On ne doit pas penser à arroser comme au Québec avec l'eau potable. Ici, on paie l'eau et c'est dispendieux. Présentement, le temps est frais. Alors, on cultive la salade et le basilic. Dans quelques semaines, on va voir arriver sur le marché, les haricots verts. Ici, on utilise seulement des graines à croissance rapide.

On sème sous les arbres pour protéger les cultures et apporter de l'ombre aux légumes. Quand il n'y a pas d'arbre, on en plante.

Bientôt, je vais manger de la salade du jardin de Père Innocent. Par contre, dans tous les marchés, il va y avoir plein de salades que je ne peux pas manger…Pourquoi…parce que ces salades ont été arrosées avec l'eau du fleuve Niger qui est polluée. Ici, le fleuve sert de douche, de laveuse, etc…

Voici quelques photos du jardin…
céleri

basilic


salade 

salade

jardin en étages

mardi 29 décembre 2015

LES EXPRESSIONS COURANTES DES JEUNES

C'est Augustine. Elle est très souvent avec moi.

Pas de souci………ce n'est pas grave

J'ai un souci…..j'ai un rêve

La tantie…..c'est la maîtresse

Le maître….c'est l'enseignant

J'ai perdu mes tapettes….j'ai perdu mes sandales

Les devoirs….ce sont les examens du trimestre

Une petite soeur…c'est une bière petit format

Une boisson sucrée…..c'est une liqueur

Mon papa a pris le moteur…il a pris la moto

Du maca…..du spaghetti pris en pain

Un homme intègre…..un homme de confiance

Un portable…un cellulaire

Une marmite…une casserole pour cuire

Un bic….un stylo ( on achète jamais des stylos mais des bics)

Une gomme….une efface

Un pagne…un mètre de tissus







MON VOISIN THOMAS, UN IMMIGRANT



Depuis plusieurs mois, on entend parler des immigrants dans tous les médias mondiaux. Toutes sortes d'opinions circulent sur leurs situations. Voici une vraie histoire pour nous faire comprendre l'immigration…..

La famille de Thomas habitait le Mozambique. En 1976, une guerre civile est déclarée dans le pays. Ces derniers sont des commençants et des agriculteurs. Ils sont prospères. Ils participent activement au gouvernement en place. Pendant le rébellion, les militaires viennent les chasser. Ils prennent tout: commerces, animaux, maison, argents. Ils sont chassés de leur logis. Sans bagage, le père de Thomas avec sa femme et les 5 enfants décide de partir à pied vers la frontière la plus proche dans l'espoir de trouver un endroit sécuritaire pour sa famille. Le Malawi va les accueillir.

À la frontière, des organismes ( Croix-Rouge, Afrique Union, Nations Unies) sont là pour les aider. On leur donne une tente, des couvertures, quelques habits et de la nourriture pour un mois. C'est comme cela que leur vie a commencé dans ce camp.

Thomas est né dans le camp d'immigrants. Sa mère est partie accoucher vers 22 heures dans un centre. Elle était de retour sous la tente à 4 heures du matin avec le bébé. La vie était très difficile. On manquait de tout. Certains matins, il n'y avait pas de nourriture. Alors, les enfants allaient dans la forêt pour essayer de trouver à manger. Son frère aîné partait pour la pêche mais surement pas avec un équipement moderne. Pendant la fin de semaine, ce dernier cherchait des petits boulots à faire pour apporter du pain sur la table. Il se sentait responsable de la famille car il était le plus vieux.

Sur le camp, on avait promis une école, des installations sanitaires, des soins de santé et plein de choses. Rien n'a été fait. Ici, comme ailleurs, la corruption a fait son oeuvre. Pourtant, les gouvernements avaient signé des traités entre les pays mais ce n'étaient que des papiers. Les actions n'arrivaient jamais ou rarement.

Alors, les enfants sont allés à l'école en ville. Les natifs du pays ne voulaient jamais jouer avec eux. Ils leur disaient de retourner dans leur pays. Ils devaient partir à 4 heures du matin pour aller en classe. C'était la misère mais ces parents voulaient une instruction pour eux. Le plus vieux de la famille est arrivé premier dans la classe de 6 ième année. Alors, il avait droit à une bourse d'études pour aller aux études supérieures. On lui a refusé car il était un immigrant. Grâce à l'intervention d'un évêque, on a réussi à lui trouver une place dans une école protestante. Chaque jour était un combat pour la survie de la famille.

Son père ne sait jamais décourager. Il a fini par trouver un travail dans une industrie de tabac. Après 10 ans, ils ont quitté le camp pour s'installer dans la ville. La vie était encore compliquée. Au marché, on ne voulait pas négocier avec eux. Personne ne voulait leurs présences dans ce pays.

La guerre a duré 16 ans. Un jour, la famille est rentrée au pays. Ils ont recommencé à zéro. Son père avait un courage sans limite. Il disait: "J'ai encore des mains alors je peux travailler." Il a reconstruit sa vie en Mozambique. Certains de ses enfants sont restés au Malawi car ils ont marié des femmes de ce pays. Présentement, Thomas est en stage chez les Pères Blancs. Il veut devenir un prêtre.

C'était son histoire….

Un proverbe africain dit:" À la fin de la poussière, vous verrez toujours l'horizon."

PARADE DE MODE AFRICAINE

J'ai assisté à une parade de mode, le 25 décembre. C'était dans la programmation du spectacle des chorales de la cathédrale de Niamey. Nous avons tellement ri. C'était des petits enfants habillés par une grande couturière . Un jury devait sélectionner les plus élégants. Finalement, ils ont donné des cadeaux à tous les enfants. C'était très beau à voir.
Un beau moment pour les grands et les petits….
regarder la hauteur des souliers






















dimanche 13 décembre 2015

COMMENT SONT HABILLÉS LES ENFANTS QUAND IL FAIT 18 DEGRÉS

Ici, au Niger, une température de 18 degrés n'est pas très agréable pour les africains. Ici, la température peut monter facilement à 40 degrés. Donc, vous comprendrez qu'à 18 degrés, ils ont froids. Souvent, ces bases températures s'accompagnent de tempêtes de vent. Pendant cette période froide, plusieurs enfants sont malades.Ils n'ont pas tous de bons vêtements chauds et ou de bonnes couvertures pour se couvrir la nuit. J'ai pris quelques photos de mes élèves qui vont vous faire rire..





samedi 5 décembre 2015

Le mariage catholique africain

J'ai eu le plaisir d'assister au mariage d'une personne qui a fait du bénévolat avec moi, à la prison des mineurs à Niamey.

Quel mariage……

Si on pense que les québécois font des cérémonies grandioses, les africains sont impressionnants aussi. Les mariés provenaient de familles très modestes.

Je vous présente la cérémonie par étapes.

1. Dans l'allée centrale, de chaque côté, on retrouve 6 filles d'honneur ainsi que leurs partenaires habillés de satin au complet.
2. La mariée dans une robe de satin très ajustée( aucune possibilité de prendre quelques livres entre l'achat de la robe et le jour du mariage)
3. Du côté du marié, tous les invités( hommes et femmes) ont des vêtements confectionnés dans le même tissus mais des modèles différents.
4. Du côté de la mariée, ils ont le choix entre 3 tissus.
5. Les enfants portent le même tissus que leurs parents,même les tous petits.
6. Le bouquet est fait  de fleurs de satin.
7. La mariée rentre le visage caché par un voile.
8. Une chorale ( 25 personnes) avec orchestre sont responsables de la musique pendant la messe.
9. À l'échange des consentements, chaque partenaire montre l'anneau à l'assemblée.
10. Chaque geste pendant la cérémonie est suivi d'un chant.
11. Quand les mariés s'embrassent, ce sont les cris africains qui retentissent pendant plusieurs minutes dans l'église.
12. À la fin de la messe, les mariées vont se recueillir devant le tabernacle pour faire une prière pour l'avenir de leur foyer.
13. La messe dure environ 2 heures.
14. À la sortir de la messe, on se bouscule presque pour suivre les mariés.
15. Après, il y a une réception comme nous, dans une salle.
16. Pour un modeste mariage, il y a 300 invités.

Je vous place quelques photos pour compléter les explications. Il était difficile de prendre des photos car j'avais des personnes devant moi.
la marié avec son témoin


Les filles d'honneur

La chorale habillée en blanc

elle montre l'anneau

La prière pour le foyer

Il y avait des dizaines de robes de couleur orange( côté mariée)

on se colle pour suivre les mariés à la sortie de l'église




dimanche 29 novembre 2015

PETITE BALLADE AU KENYA

photo prise en haut d'un édifice gouvernemental

Le Kenya est un pays de l'Afrique de l'Ouest. Il possède le plus grand camp de réfugiés au monde. Quand les gens quittent le camp, ils vont s'installer dans les quartiers abandonnés ou dans les bidonvilles. Ils quittent leur pays car ils sont menacés de mort. Ils sont prêts à vivre dans des conditions difficiles pour rester en vie.

Je suis allée au Kenya pour rencontrer un ami et pour l'organisation de projets humanitaires. J'étais logée chez les Pères Blancs. La maison accueille des étudiants adultes qui complètent leur formation universitaire en vue de devenir frère ou prêtre. A chaque visite, je suis toujours émerveillée devant leurs compétences linguistiques de ces hommes. Au repas, autour de la table, c'est la terre entière qui est là…anglais, français, espagnol, allemand, indien…Tous parlent anglais mais plusieurs connaissent entre 3 à 6 langues ou dialectes. On parle de tout: politique, environnement, théologie, sport, humanité, éducation. Et en plus, on valse entre les langues pour faire la conversation. Que c'est beau à entendre…

J'ai eu l'occasion de visiter la ville. Voici quelques photos  qui vont vous faire découvrir la ville de Nairobi, capitale du Kenya



vaches dans la rue








dimanche 15 novembre 2015

L'appel de l'Afrique


Je pars le 19 novembre pour l'Afrique. Je vais au Kenya pour quelques jours puis après je vais rentrer au Niger pour fois mois.     
  Depuis que je travaille en Afrique, plusieurs personnes m'ont interrogée sur les raisons de mon
  implication humanitaire. Souvent, je n'avais pas beaucoup de réponses à donner.

  " J'aime travailler là-bas."
  " J'aime rencontrer des nouvelles personnes."
  " La vie est plus lente là-bas."
  " Je me sens très utile dans une classe de 72 élèves."

  Puis, il y  a quelques mois, j'ai compris pourquoi je travaillais en Afrique. J'avais un appel intérieur à la
  mission humanitaire. Alors, j'ai ouvert mon coeur pour l'accueillir. Beaucoup de signes et
  d'évènements m'ont guidé pour faire le choix de continuer à partager la misère de l'Afrique. Je suis
  devenue une participante et non seulement une aidante. On ne se sent jamais complètement prêt  pour
  répondre à l'appel. Alors, on doit prendre les moyens pour  y arriver.
  En voici un exemple:
  Actuellement, je présente des projets au Kenya en partenariat avec un ami anglophone bilingue. J'ai
  beaucoup à coeur ces projets mais je sais que je dois apprendre l'anglais pour être efficace dans ce
  milieu. J'ai constaté que l'appel était assez fort pour que je travaille à devenir bilingue. Il me donne
  l'énergie pour apprendre.
  Maintenant, je peux dire à mes amis que c'est l'appel qui me conduit en Afrique.


  The life is good when you love humanity.

dimanche 1 mars 2015

LES JEUX DES ENFANTS

Ici, on joue toujours dehors. Il n'y a pas de place dans la case ou dans la maison pour jouer.



Les filles:


On joue à la marelle. On fabrique avec le sable et de l'eau, des petits villages. On se fait  des poupées en argile. On joue un peu à la corde à danser. Les enfants aiment beaucoup colorier mais il n'y a pas de cahier à colorier. Elles dessinent sur les ardoises avec des craies de couleurs. Elles n'ont pas la possibilité d'avoir beaucoup de jouet. Nous sommes dans un pays musulman. Ici, il n'y a pas de fête de Noël. On ne célèbre pas les anniversaires. Plusieurs ne connaissent même pas la date précise de leur naissance. Elles connaissent que le mois. Donc, il n'y a pas d'occasion pour recevoir des jouets en cadeaux.


Dès qu'elles ont 7 ou 8 ans, elles doivent aider à la maison. Les moments de loisirs deviennent plus rares.


Les garçons:


Le ballon est un des seuls jeux disponibles pour les garçons. Les petites voitures, les  camions, les legos sont très rares sur le marché. On joue dans la rue. Quand on n'a pas de ballon, on prend une bouteille vide. Dans les familles riches, les garçons suivent des cours de karaté. Les bicyclettes sont rares. Ce sont les adultes qui en ont pour se véhiculer pour aller au travail. On joue aussi à la cachette.


Mais comme les filles, vers 7 ou 8 ans, les garçons commencent à  avoir des tâches à faire. Ceux qui habitent en ville, ont moins de choses à exécuter. Pour ceux qui vivent à la campagne, les tâches sont nombreuses. Ils deviennent de bons aides pour leur famille et la communauté. Alors, il ne reste plus de place pour les loisirs. Par contre, le dimanche,jour de congé, on en profite pour jouer au foot avec ses amis.



Les adolescents:

Ceux qui ne vont pas à l'école, sont au travail. Leur principal activité est de faire la jasette sur le coin de la rue au retour du travail. Le dimanche, on joue au foot entre copains. Si on a un peu d'argent, on s'achète un lecteur de cd avec un petit écran. Alors, on écoute des films en gang(4 ou 5) sur un écran pas plus grand qu'une tablette électronique. Les filles ne sont jamais là.


Les adolescentes:


Celles qui ne sont pas à l'école, travaillent à la maison ou à l'extérieur. Ces dernières rendent très vites à la maison à la fin de la journée pour aider les parents et souvent les grands-parents. Leur loisir est la petite jasette faite avec les voisines pendant qu'elles font la lessive. Le dimanche, les jeunes filles aiment beaucoup aller au marché. C'est l'occasion de rencontrer des gens et de discuter du quotidien.


Ce que je viens de décrire, c'est pour le Niger. Certains pays africains ont plus de loisirs car ils ont plus de possibilités. Il ne faut pas oublier que le Niger est un des pays les plus pauvres du monde. Il n'y a pas de  centre d'achats. La télévision n'est même pas un loisir important au Niger. Avant d'avoir une télé, il faut avoir l'électricité....

samedi 21 février 2015

Une vraie histoire de guerre

Voici un fait vécu raconté par Père Innocent...

En 2011, Père Innocent vivait en Côte D'Ivoire. La crise post-électorale se dégradait de jour en jour à Abobo, l'un des quartiers les plus peuplés d'Abidjan, capitale de la Côte D'Ivoire. Alors, Abobo fût déclaré zone de guerre. Les tirs à l'arme lourde ou légère commencèrent à retentir dans la zone. Les affrontements se déroulaient aux alentours de sa maison.

On commença par instaurer le couvre-feu de 19h à 6h. Il venait de commencer le second semestre au Centre de formation missionnaire. À plusieurs reprises, il ne pouvait pas étudier. Les étudiants des autres congrégations et résidants dans d'autres quartiers ne pouvaient se frayer un chemin tellement la violence était grande.Le climat général ne se prêtait pas aux études. La ronde des hélicoptères  et les coups de feu avaient créé une panique profonde chez les étudiants et les professeurs. La peur se lisait sur les visages.

¨ La journée du 24 février a été particulièrement  celle des affrontements les plus sérieux. Le soir de ce jour, au grand désarroi de tous, un obus a fini sa course sur une de nos chambres. Dieu veillant sur nous, l'intéressé était absent de son logis. Alors, Abobo devint le centre de la crise. Jours et nuits, on entendait les tirs et les mitraillettes. Dans la communauté, les gens s'étaient cachés sous les escaliers du bâtiment communautaire. Moi, je n'ai même pas pu y parvenir. Je suis resté dans ma chambre. Quand les tirs sont devenus moins forts, je suis sorti de ma chambre pour vérifier la survie de mes confrères. Tout le monde était là. Il restait à savoir comment allait l'équipe du secteur de l'obus. On ne pouvait pas aller vérifier car les tirs continuaient  ¨.

¨Le jour suivant, la situation semblait plus calme. Il fallait sortir d'Abobo. Les gens quittaient en grand nombre. Une grande partie de la communauté quitta la résidence pour Angré. Je suis resté pour voir l'évolution de la situation. La nuit avait été calme. Mais un jour nouveau de combat commença vers 14 heures. J'avais l'impression que la guerre se passait dans notre cour tellement les tirs se faisaient proches. J'étais caché sous les escaliers. Le lendemain, il fallait partir. La route principale était le lieu de combat. Il fallait passer par les quartiers. Sur la route les jeunes, armes traditionnelles à la main, avaient installé des barrages. Ils affichaient une certaine gentillesse envers nous.  Parvenu à l'un des barrages,
un jeune avec une machette à la main, me disa:  ¨Père, vous n'avez qu'à prier pour notre pays et pour nous. À l'étape où nous nous trouvons maintenant c'est Dieu seul qui peut nous sauver.¨


¨Nous avons filé notre chemin jusqu'à Angré. Là-bas, la ville baignait dans un climat de parfaite sérénité. Les boutiques étaient ouvertes et le trafic était dense comme à tous les jours.¨


Quand tu te fais raconter ce genre d'histoires, cela te permet d'apprécier ta vie de québécoise dans un pays calme..

Père Innocent


Plus tard, je vais placer des photos de la Côte d'Ivoire

mardi 17 février 2015

Bon appétit

L'alimentation de la communauté...

On achète très souvent des sacs de 25kg de riz. Ici, on utilise le lait en poudre. C'est plus facile à garder car on manque trop souvent d'électricité. Quand on veut manger du poulet, on choisit à travers les poulets vivants les plus  gros. Puis après, il y a une personne qui s'occupe de les tuer et de les faire cuire. Nous avons souvent des patates douces, des choux, des tomates, des concombres. Comme fruits, nous pouvons acheter des pommes, des bananes, des oranges, des melons, des ananas. À l'occasion, les jeunes religieuses font frire des bananes plantains. On mange surtout du mouton. Mais le repas préféré des africaines, c'est le tô (teaux). C'est le mélange de farine de mil avec de l'eau, accompagné d'une sauce aux feuilles de gombo ou d'arachides.



L'alimentation du Niger...

Dans certaines régions du Niger, il y a plusieurs éleveurs de vaches. Alors, le mets principal est le fula ( lait naturel mélangé avec de la farine de mil). C'est un menu très économique. ( 6kg de mil pour 1.20$ et un litre de lait pour .20 sous). Un kilo de mouton coûte 8.00$ et un kilo de poisson vaut 4.00$. Le prix est assez élevé  pour un pays pauvre. Alors, le peuple consomme plus du riz et des farines que de viande. On mange aussi l'igname, légume dans la famille des patates douces. Ici, on produit beaucoup d'oignons et de fèves qui sont mélangés au riz.

Sur le bord des rues, plusieurs femmes font frire des beignets ou des galettes à base de mil pour se faire un petit revenu.

Bon appétit

farine qui sèche dehors

sac de riz

lait en poudre

banane plantain et banane normale