dimanche 29 novembre 2015

PETITE BALLADE AU KENYA

photo prise en haut d'un édifice gouvernemental

Le Kenya est un pays de l'Afrique de l'Ouest. Il possède le plus grand camp de réfugiés au monde. Quand les gens quittent le camp, ils vont s'installer dans les quartiers abandonnés ou dans les bidonvilles. Ils quittent leur pays car ils sont menacés de mort. Ils sont prêts à vivre dans des conditions difficiles pour rester en vie.

Je suis allée au Kenya pour rencontrer un ami et pour l'organisation de projets humanitaires. J'étais logée chez les Pères Blancs. La maison accueille des étudiants adultes qui complètent leur formation universitaire en vue de devenir frère ou prêtre. A chaque visite, je suis toujours émerveillée devant leurs compétences linguistiques de ces hommes. Au repas, autour de la table, c'est la terre entière qui est là…anglais, français, espagnol, allemand, indien…Tous parlent anglais mais plusieurs connaissent entre 3 à 6 langues ou dialectes. On parle de tout: politique, environnement, théologie, sport, humanité, éducation. Et en plus, on valse entre les langues pour faire la conversation. Que c'est beau à entendre…

J'ai eu l'occasion de visiter la ville. Voici quelques photos  qui vont vous faire découvrir la ville de Nairobi, capitale du Kenya



vaches dans la rue








dimanche 15 novembre 2015

L'appel de l'Afrique


Je pars le 19 novembre pour l'Afrique. Je vais au Kenya pour quelques jours puis après je vais rentrer au Niger pour fois mois.     
  Depuis que je travaille en Afrique, plusieurs personnes m'ont interrogée sur les raisons de mon
  implication humanitaire. Souvent, je n'avais pas beaucoup de réponses à donner.

  " J'aime travailler là-bas."
  " J'aime rencontrer des nouvelles personnes."
  " La vie est plus lente là-bas."
  " Je me sens très utile dans une classe de 72 élèves."

  Puis, il y  a quelques mois, j'ai compris pourquoi je travaillais en Afrique. J'avais un appel intérieur à la
  mission humanitaire. Alors, j'ai ouvert mon coeur pour l'accueillir. Beaucoup de signes et
  d'évènements m'ont guidé pour faire le choix de continuer à partager la misère de l'Afrique. Je suis
  devenue une participante et non seulement une aidante. On ne se sent jamais complètement prêt  pour
  répondre à l'appel. Alors, on doit prendre les moyens pour  y arriver.
  En voici un exemple:
  Actuellement, je présente des projets au Kenya en partenariat avec un ami anglophone bilingue. J'ai
  beaucoup à coeur ces projets mais je sais que je dois apprendre l'anglais pour être efficace dans ce
  milieu. J'ai constaté que l'appel était assez fort pour que je travaille à devenir bilingue. Il me donne
  l'énergie pour apprendre.
  Maintenant, je peux dire à mes amis que c'est l'appel qui me conduit en Afrique.


  The life is good when you love humanity.