lundi 23 décembre 2019

SAVIEZ-VOUS QUE




La cuisine


Saviez-vous que…

En brousse, quand le grand chef du village meurt, il doit être enterré avec l’épouse qu’il a aimée le plus. Elle doit mourir car vivant ou mort, il doit avoir une femme auprès de lui.

Samedi, il y avait une fête où on a invité le chef de canton. Il n’a pas le droit de manger en public.

Encore aujourd’hui, des filles de 14  ans sont mariées à quelqu’un qu’elles vont connaître le jour de leur mariage.

Si la femme travaille , elle ne dit jamais le salaire qu’elle gagne à son mari.  Elle utilise son salaire seulement pour elle-même ( vêtements, bijoux, coiffure, parfum, etc).

Des statistiques ont confirmé que les femmes voilées sont celles qui dépensent le plus pour des produits de beauté.  À la maison, elles doivent toujours être impeccables et disponibles.

J’ai des amis qui ont déjà mangé du chien et du chat.

Même dans les familles chrétiennes, le mariage est toujours accompagnée d’une dote. Le futur doit remettre à ces beaux-parents, un certain montant d’argent. Ils peuvent aussi lui demander un mouton, des boissons, de la literie, etc. Il doit aussi remplir le coffre de la mariée avec des vêtements, des produits, etc. Tout est possible. Ce sont les beaux-parents qui décident du contenu de la dote.

Il y a encore beaucoup d’endroits en Afrique où il n’y a pas d’électricité, ni d’eau courante. On pense que c’est seulement dans les films. Pourtant, c’est le quotidien de milliers de personnes.

Ici, on utilise beaucoup le lait en poudre.

Il y a de plus en plus de télévisions dans les maisons, mais pas de réfrigérateur.  On investit sur l’image et non sur la nourriture.






vendredi 13 décembre 2019

LES EXPRESSIONS AFRICAINES

ON SE PRÉPARE À CHANTER

  Je gère : expression qui veut dire que je vais trouver une solution.
         La descente : la fin de la journée.
         Une tantie : une enseignante.
         Un maître : un enseignant homme.

     
      Un répétiteur : une personne qui vient à la maison                                             pour des cours privés.
      Un portable : c’est un cellulaire.
      Un téléphone fixe : un téléphone de maison.
      Aller à la douche : aller à la toilette.


          Faire la lessive : faire le lavage à la main. 
          Des bidons : des gourdes.
          Commissionner : envoyer faire une commission.
          Crayon de papier : crayon de plomb.
          Un bic : un stylo.

      Prendre des produits : prendre des médicaments.
      Une éponge : une efface  pour le tableau noir.
      Une gomme : une efface blanche.
      Gommer : effacer une erreur.
      Un moteur: une moto.
      Un char de combat: un vieux 4x4.
      La clime: l'air climatisé.


     Bonne lecture













mercredi 4 décembre 2019

La vie africaine au quotidien

Tous les matins, on écrit sur l'ardoise


Décembre, Niamey, 2019

La vie africaine au quotidien

Hier, j’ai lavé mes cheveux dans ma chaudière. L’eau était froide mais ils sont propres. Par contre,  aujourd’hui avec le vent, je me suis  ramassée un petit fond de sable dans ma tête. Pourtant, je n’étais pas au bord de la mer, j’étais dans ma classe qui n’a pas de vitre dans les fenêtres.


À midi, l’électricité a disparu.  C ‘est la journée de la dictée. Donc après l’école, j’ai mis ma lampe frontale pour corriger mes 83 cahiers. Dans les classes, c’est très sombre car il y a peu d’ouvertures pour faire rentrer la lumière.


Ce soir,  je me suis faite du jello. J’espère que l’électricité  va revenir pendant la nuit.


Ce matin, le chien a rentré dans ma chambre. C’est mon nouvel ami depuis que je lui ai donné du pain.


Pendant mes cours de récupération en lecture, j’ai demandé aux enfants qu’elles étaient le métier de leurs mères. Sur 6 enfants, j’avais trois médecins. La situation était bizarre. Je suis allée voir la secrétaire pour vérifier les informations. Alors, j’ai appris qu’ une  mère qui porte un sarrau blanc, c’est automatiquement un médecin pour les enfants. Conclusion : ce sont des mamans qui travaillent dans une pharmacie ou dans un dispensaire mais ce ne sont pas des docteurs.


 Ces petites anecdotes  teintent ma vie de tous les jours.

samedi 23 novembre 2019

la rentrée le matin

Niamey 2019

Depuis huit ans, je vois progresser la ville. On a fait des grandes rues asphaltées. Par contre, on n’a pas encore de feu de circulation. J’ai vu construire des grands immeubles avec l’air climatisé. Par contre, on manque d’électricité très souvent. J'ai visité une pâtisserie avec des gâteaux magnifiques au prix du Québec.  Par contre, la moitié de la population gagne  entre 100.00$ et 200.00$ par mois. Donc il est impossible de se payer un croissant à 1.50$. Je suis allée dans le premier restaurant style McDo.  Incroyable, les prix sont semblables au Québec.  J’ai vu aussi beaucoup de stations d’essence ouvrir avec leur dépanneur comme au Québec.  On constate que le business va bien dans ce pays.

Par contre, ils ont oublié le principale, l’éducation. Dans la ville, il y a encore 100000 enfants qui ne vont pas à l’école.
Ils ne savent pas lire, écrire ou compter. Ce matin, j’ai assisté à une journée pédagogique qui  avait comme but, de présenter les nouveautés du programme pédagogique.  J’écoutais la conseillère qui insistait sur le fait que les enseignantes devaient s’occuper des enfants en grandes difficultés. Facile à faire quand tu as 87  élèves dans la classe. Il exige beaucoup des  enseignants  avec peu de moyens.

J'espère qu'un jour,  les décideurs vont penser à ouvrir des écoles en premier avant de penser à changer les programmes scolaires.





samedi 16 novembre 2019

MON HUITIÈME DÉPART EN AFRIQUE

Dimanche, je quitte le Québec pour aller aider une enseignante africaine en première année. Nous aurons environ 90 élèves. À deux, on fera notre possible pour que l'apprentissage de la lecture et des mathématiques soit de bonne qualité. Je vais aussi ouvrir la bibliothèque scolaire. Pendant  mes soirées, je vais continuer à donner mes cours de musique et de chant  aux pensionnaires du collège voisin. Puis quand la fin de semaine arrive, je vais m'attaquer à la correction des cahiers de français. Je m'occupe aussi à faire le ménage et la réparation des livres de la bibliothèque municipale qui est dans le container. Le temps passe vite car le travail ne manque pas.

Faire de l'aide au développement, c'est le don de soi et surtout de ses talents. Cette année, j'ai un nouveau projet. À mon arrivée, avec le curé de la paroisse, nous allons partir l'alphabétisation auprès des jeunes adultes. J'ai réussi à trouver du matériel pédagogique bâti spécialement pour cette clientèle.

Je vous souhaite une belle hiver. Pas trop froid, pas trop de neige. Je reviens le 4 février pour finir l'hiver avec vous tous.

vendredi 25 janvier 2019

LA MUSIQUE

Une journée de pratique en vue d'une messe

L'enseignant avec quelques élèves et le curé de la paroisse

Les collégiens
Depuis plusieurs années, j'organise des cours de musique. Au début, j'ai commencé par former une personne qui avait déjà une bonne base pour faire l'enseignement de la flûte. Maintenant, pour la paroisse de Saga, il est l'enseignant officiel. Il travaille 10 mois par année. Sa rémunération est fournie par des projets de Secours Tiers Monde. Quand tous les enfants sont là, ils sont 23. Ils ont deux cours pas semaine. Le groupe fonctionne depuis 4 ans. Le groupe de base était 11 enfants. Maintenant, cela a doublé.

Nous nous préparons à partir un nouveau groupe dans un orphelinat. Le groupe de base sera probablement de 12 enfants. Nous avons amassé les flûtes au Québec. Les dames de ma chorale paroissiale  au Québec ont fait de belles enveloppes pour les flûtes et des sacs de toile pour le transport de la flûte et du cahier. C'est le même enseignant qui sera rémunéré pour ce projet.

J'ai aussi un groupe de collégiens qui vivent dans un internat qui suivent des cours avec moi. À chaque séjour de trois mois que je fais à Niamey, ils ont 2 cours de chant par semaine et deux cours de flûtes. Ils ont entre 15 et 20 ans. Ils sont tous très intéressés par la musique. Tout l'équipement a été fourni par des dons.

C'était un petit résumé de mon travail musical en Afrique.

PS  En Afrique, les cours se donnent à l'extérieur pour la plupart du temps.


lundi 7 janvier 2019

LES BONHEURS ET LES TRISTESSES DE L' AFRIQUE








 LES BONHEURS

1. Manger des pastèques qui ont mûries au soleil et non dans un entrepôt.
2 Ne jamais se poser de question sur l'habillement, il fait toujours beau.
3.Le coca-cola est meilleur au Niger qu'au Québec.
4.Ne pas prendre d'auto pour aller travailler.
5. Avoir de bons voisins serviables.
6. Avoir des amis de plusieurs nationalités.
7. Prendre une bière en discutant de l'avenir du monde.

LES TRISTESSES

1. Être loin de sa famille.
2. Ne pas user les vêtements de la saison d'hiver.
3. Ne pas manger de poutine.
4. Ne pas avoir d'eau chaude courante.
5. Ne pas réussir à connaître tous les noms de mes élèves.
6. Ne pas réussir à garder ma chambre propre plus de 24 heures. Il y a toujours de la poussière.
7. Ne pas parler la langue traditionnelle du pays.

Ces deux listes ont pour but de vous faire sourire car la vie est toujours bonne si on prend le temps de respirer.

samedi 5 janvier 2019

VOEUX PERPÉTUELS


Les voeux perpétuels de deux soeurs de la congrégation Notre-Dame des Apôtres


Pour la première fois, j'ai eu l'occasion d'assister à cette cérémonie, le samedi soir. Puis, le lendemain, il y a eu une messe d'actions de grâces pour elles dans la paroisse où je travaille.

La première cérémonie ressemble beaucoup à un mariage. Il est vrai de dire que les voeux perpétuels sont le mariage officiel avec Dieu. Elles font leurs promesses de pauvreté, d'obéissance et de chasteté devant l'évêque et la soeur général de la communauté. Elles reçoivent l'anneau qu'elles passent à leur doigt comme font les mariés. La messe a duré presque trois heures. Il y a eu beaucoup de protocoles, de chants et de remerciements pendant cette célébration.

Puis après c'est le repas à la communauté avec les invités. On installe une table d'honneur avec les deux soeurs , leurs parents et les responsables de la communauté. On boit du vin ou de la bière. Vraiment, cela ressemblait à un mariage. On prend beaucoup de photos.

Le lendemain, c'est la messe d'actions de grâces. Les enfants ont dansé pendant la présentation des offrandes.


La chorale a interprété les chants choisis par les soeurs fêtées. Il y a eu encore des remerciements mais la messe a été  moins longue. Elle a duré seulement deux heures. Ils prennent encore beaucoup de photos. Comme une des religieuses vient de cette paroisse, tout le monde était très content que la cérémonie soit à l'église paroissiale.

Après la célébration, il y a eu une petite fête. C'est le conseil paroissial qui a organisé l'activité. Nous avons mangé des sandwiches, des arachides et des bananes. Nous avons bu de la liqueur ou de la bière.

Dans l'après-midi, la famille des religieuses fêtées ont cuisiné un repas que le curé a livré à la communauté religieuse pour qu'il puisse fêter en toute intimité à la résidence des religieuses.

Conclusion: les africaines aiment la fête.