samedi 20 mars 2021

La pandémie: l'aide humanitaire au repos forcé

 

                                                    une inondation en septembre


Une année complète s'est passée depuis mon retour en février 2020 du Niger... Certains jours, j'ai l'impression d'avoir abandonné mes amis africains. Heureusement, les projets démarrés poursuivent leur mission, comme l'école de musique et les bibliothèques. À distance, j'ai organisé ma relève à l'école où je travaillais. Grâce à un projet de Secours Tiers Monde, nous avons réussi à payer une personne diplômée pour faire l'aide en première année, de la lecture en troisième année et aussi pour s'occuper de la bibliothèque scolaire. Pour la bibliothèque paroissiale,  un stagiaire des Pères Blancs s'en occupe trois fois par semaine. Pour la bibliothèque de NGoula, le village a fermé l'école et toutes les installations afin que les militaires puissent s'y installer pour protéger la région qui est souvent attaquée par des groupes armés. Deux autres petites bibliothèques scolaires que j'ai démarrées fonctionnent bien. Ce sont les enseignantes qui s'en occupent à tour de rôle. Mais malheureusement, avec la pandémie et les attaques meurtrières, le pays s'appauvrit de jour en jour. J'espère un jour y retourner, mais j'ignore quand ce sera possible.


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